Un fil ou j'apprends plein de chose...pas sûr de tout retenir ( faut pas qu'il y ait interro surprise ) et de belles vues de qualité!

Une suite toujours aussi intéressante à suivre avec à la clé de jolies illustrations.

Robert

Un fil toujours aussi intéressant...

Alain

Une qualité qui ne faiblit pas avec ces photos complémentaires aux miennes, Morikan.
Nous avons pensé que nous risquions d'être un peu redondants en vous présentant une espèce en binôme, après la 3ème de cette famille, nous vous présenterons chacun une espèce différente. Ce qui permettra de mieux varier nos posts.
Une petite pause pour profiter de ce pont à rallonge, et nous vous retrouverons la semaine prochaine
Merci à tous.

Je dirais même plus : à la semaine prochaine !

Avec (enfin) le retour du beau temps je reviens vers vous pour cette suite intéressante avec quelques retards. Je suis quand même impressionné par le nombre d'images que vous avez en stock. Et en plus elles sont belles

Si avec tout ça je n'ai pas progressé sur leur connaissance, c'est à désespérer !!!!
Dom

Merci Robert et Dom d'avoir déposé un message.
Nous terminons, pour les Libellulidae, avec

Voilà pour ma partie, Morikan ne devrait pas tarder pour la suite.

Ouh là ! Il y a du lourd et surtout du beau ! Splendide série ! La belle quadrimaculata t'a inspiré ! Chapeau bas !

Merci à tous les visiteurs de la précédente série ! Voici la seconde partie consacrée à Libellula quadrimaculata !

On l’observe le plus souvent perché sur un rameau dominant une pièce d’eau, surveillant son territoire et chassant les intrus de toutes espèces, négligeant tout de même les Zygoptères. Dès qu’une femelle apparaît, l’accouplement se fait en vol, pour quelques secondes. Notons à ce sujet que les femelles matures sont très discrètes, et s’observent peu en dehors des zones de pontes.
La ponte s’ensuit aussitôt, la femelle frappant l’eau de l’extrémité de son abdomen pour larguer ses œufs, sous la surveillance du mâle. La femelle pond ses œufs sur les débris végétaux flottants.
L’insecte se nourrit de moucherons et de moustiques capturés en vol, les larves sont carnivores et se nourrissent d'autres insectes aquatiques et de têtards.
Il faut 1 à 3 ans aux larves pour achever 11 ou 12 mues, en fonction de l’altitude et de la latitude. Les émergences sont synchronisées et donnent lieu à de spectaculaires rassemblements.
L’espèce est connue pour effectuer des migrations spectaculaires comprenant des centaines de milliers ou des millions d’individus.


1 . Après être sorti la tête en bas, ce mâle s’accroche à son exuvie, d’où l’importance de la solidité d’arrimage de cette dernière...



2 . Ici cette toute jeune femelle, plus avancée dans sa mue imaginale, a délaissé l'exuvie pour s'accrocher à la tige de jonc.



3 . Jeune mâle, ailes toutes neuves, prêt à l’envol...



4. Beau spécimen de la forme praenubila pour ce mâle...



5. Jeune femelle, on notera par transparence les cloisons des sacs aériens situés dans l’abdomen. Après qu’un temps on leur a attribué un rôle dans la sustentation de l’insecte, par un effet « air chaud », leur destination est aujourd’hui discutée...



6. Mâle en attente au bord de l’étang. Remarquer l’étendue des quatre taches par rapport à l’image 4.



Et c'est tout pour aujourd'hui ! Pour la prochaine édition, nous présenterons chacun une espèce du même genre ou d'une même famille, d'où d'intéressantes comparaisons...

Une des plus jolies libellules avec ses 4 tâches remarquables. Une fois encore vous savez, l'un et l'autre, et de façon complémentaire, en faire une présentation aussi documentée que bien illustrée

Une libellule qui ne laisse pas indifférent, notamment les photographes ! Dommage que j'en croise peu...

Encore une superbe mise à jour bien documentée à tout point de vue.

Frédéric

C'est vrai que c'est une jolie libellule

Alain

Je la rencontre aussi de temps en temps. C'est vrai qu'elle n'est pas laide.

Vos photos sont superbes