Merci à vous Joëlle, Robert, Gilles et Dominique...


Tout à fait...

C'est vrai que ces fonds ocres sont superbes et font ressortir à merveille les sujets. Surtout ton traquet rieur

C'est un Hyles livornica - Le Sphinx livournien, un grand migrateur qui nous rend visite à la bonne saison. Peut-être pas jusque que chez toi en Suisse

Comme les amis, j'aime aussi beaucoup ces couleurs de l'Atlas marocain de beaux bokeh pour ces oiseaux

Merci Robert et Michel...


J'ai l'impression que tu préfères ça aux forêts tropicales
Merci pour l'identification.


Pas de souci Robert, perso je ne peux rien faire...certainement qu'il y a qu'un modo qui puisse les supprimer...

Dans la région de Souss et de l'Anti-Atlas, l’agadir est un grenier collectif fortifié ou grenier-citadelle. Ce terme berbère a donné son nom à la ville d'Agadir.
La fonction de ces bâtiments est avant tout défensive. L'agadir comporte des éléments communs (réservoir d'eau, mosquée, loge du gardien, loge des inflass, (représentants des familles), muraille, cuisine, toilette, etc.) et des éléments privés que représentent les cases de stockage. L'agadir abrite les réserves d'eau dans des citernes. Un espace est réservé pour mettre le bétail à l'abri.

La construction se fait souvent sur un terrain collectif et souvent dans la propriété du clan dominant ou dans des terres incultes au sommet d'un pic ou d'une colline. Les matériaux de construction sont toujours locaux : chaux, pisé, pierres sèches, briques.
On y conservait les aliments au sec pendant parfois plusieurs années. Entre vingt et trente ans pour les amandes ou les arganes. Le beurre et le miel étaient conservés dans des jarres et les liquides, dont l'huile, dans des cruches à long col. On entreposait aussi les denrées quotidiennes comme les dattes, les figues, les pains de sel ou des objets plus précieux comme les peaux de mouton, les armes et munitions, les habits de fête, le henné, les titres de propriété.

La décision de la construction d’un agadir était prise par une assemblée de représentants de la tribu, les inflass. Chaque anflouss représente un clan ou un groupe de familles. Chaque famille doit participer à la construction de l'édifice afin d'avoir le droit de stocker ses biens.

Il y a plusieurs agadir dans la région d’Amtoudi. Nous avons visité les deux principaux, Id Aissa et Aguellouy. Leur construction est estimée entre le XI et le XVème siècles. C’est vraiment impressionnant…

perché sur son piton rocheux et parfaitement intégré dans le paysage, (sans la tour blanche à gauche, pas évident de dire qu'il s'agit d'un bâtiment) l'agadir Aguellouy


à notre retour de la source, nous sommes montés à l'agadir Id Aissa. J'ai pris un peu de distance pour le cadrer.


la porte d'entrée d'Id Aissa


toutes ces alcôves étaient des ruches


traquet rieur près de la source


pigeon biset dans les gorges


un gecko dans l'agadir


il y avait des bruants du Sahara dans et autour de l'agadir. Ici un jeune...


...et un adulte qui venait le nourrir


retour sur la côte...
héron garde bœuf


petit gravelot


goéland leucophée dans le soleil couchant

C'est un bel endroit, j'ai souvenir de beaucoup de vent sur Agadir, toujours vrai?
Coté piaf, un pour le bruant du Sahara

Impressionnants en effet ces greniers citadelles, Alain, et d'intéressantes explications sur leur construction et leur mode de gestion J'aime bien aussi le gecko, les bruants du Sahara et le petit gravelot

Dépaysement assuré. un texte explicatif intéressant sur ces fortifications et leur utilisation., sympa de nous avoir mis quelques bestioles en plus!

Des constructions encore bien conservées et dont la fonction défensive au travers de leurs fortifications est bien illustrée dans la photo de lagadir Id Aissa. De belles images de l’avifaune locale avec une mention particulière au Traquet rieur et au Bruant adulte.

Robert

Il est superbe ce grenier, j'ai appris (grâce à toi) le sens du mot Agadir. Bêtement je croyais que c'était le seul nom propre de la ville éponyme.
Ces deux espèces de passereaux, tu ne les as pas loupé

Qu'il est beau cet agadir, une belle architecture. Je ne connaissais ni le nom, ni l'édifice, et encore moins sa fonction.
Et sur les majs précédentes, l'arche au dessus de la plage, quelle beauté! Et puis toute cette faune, et surtout les oiseaux, dans ces environnements sableux et pierreux, rendent vraiment bien

Merci à vous Michel, Joëlle, Jacques, Robert, Robert et Luna...


Franchement, nous n'avons pas passé beaucoup de temps à Agadir même donc je ne pourrais te répondre...

Concernant les greniers, je n'en avais jamais entendu parler avant de préparer le voyage. J'ignorais totalement que le nom de la ville d'Agadir venait de là...

Situé dans l'oasis d'idaïssa, Amtoudi est un petit village cerclé de falaises
imposantes. Près de 300 familles, vivant principalement d'agriculture, habitent le
village, les palmiers, figuiers, amandiers, abricotiers, oliviers et orangers côtoient des
petits champs de maïs et d'orge et les jardins potagers.
Les cultures autour du village sont irriguées par des seguias.
Les séguias sont des rigoles d’alimentation, dont le concept est similaire à celui des
canaux. Elle permet à l’eau de pénétrer dans les sous-sols et d’alimenter la terre et
les nappes phréatiques plutôt que de ruisseler en surface. Dans de nombreuses
communautés, les berges des fossés sont des voies importantes pour les
déplacements non motorisés.
Les seguias principales sont généralement construites en terre mais les ramifications
secondaires peuvent être de simples rigoles en métal voire creusées à même la
terre. A Amtoudi, une grande partie du canal est bétonné. Ils ont construit un
réservoir en aval de la source qui est le point de départ du système d’irrigation.Selon
les traditions et les précédents locaux, diverses entités juridiques incarnent les
associations communautaires, ou associations de séguias, qui régissent l'utilisation
de l'eau. Une organisation séguia doit souvent comprendre des commissaires et un
concierge qui a le rôle de réglementer quels détenteurs de droits d’irrigation peuvent
libérer l'eau dans leurs champs et à quels jours.

l'eau de la source s'écoule dans l'oued. Elle est emprisonnée dans des zones rocheuses où la profondeur peut parfois atteindre 10 mètres


voici une portion de seguia


notre hôte Hassan, dans les rues d'Amtoudi


l'ancienne mosquée du village


l'oued où, quand il pleut, s'écoule une grande quantité d'eau


peintures rupestres prêt de l'agadir d'Id Aissa


un nid dans les gorges. Je pense à un nid de faucon pèlerin


le soir, à notre retour de l'agadir d'Id Aissa, nous nous installons sur la terrasse d'Hassan. Des cris d'enfants plus bas dans le village attirent mon attention


tarier pâtre


rougequeue de Moussier


écureuil de barbarie


pie grièche à tête rousse

Tes photos sont très belles. Un plus pour le gerko et les écureuils qu'on ne voit pas beaucoup sur le site

Toujours cet équilibre entre architecture, coutumes locales et faune, qui caractérise tes carnets de route, Alain. J'aime bq l'ensemble